Marie Nimier s’est jetée au cœur de l’ambiguité, elle en parle bien, c’est beau à entendre.Laurence Cossé, La librairie francophone, France Inter, en janvier 2006.
La violence des potiches
Année de sortie: 2016
Éditeur: Actes Sud Papiers
Elles parlent toutes de leur corps - c'est-à-dire à partir de leurs corps, et à propos de leurs corps. Et parfois du corps des autres, passants, clients, amants, fils, maris... Corps aimés, corps silencieux, immobiles, heureux, morts, attendris, étrangers, exultants. Epluchant des oignons, repassant des chemises, assis au volant d'un taxi ou sur un tabouret de bar.
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Avant-première de l'adaptation par et avec Isabelle de Botton, programmée cet été en Avignon, du 7 au 30 juillet 2017 (Théâtre Pixel)
le mardi 13 juin 2017 à 19h au Studio Raspail.
216, Bd Raspail 75014 PARIS Métro Vavin ou Raspail
ARGUMENT de l'adaptation d'Isabelle de Botton :
"Une femme, qui peint des potiches, fervente admiratrice des textes de Marie Nimier a soudain l’impression que son auteur fétiche, n’écrit que pour elle, qu’elle décrit sa vie, ses sentiments, ses histoires d’amour. Elle veut absolument la rencontrer et lui demander des comptes tout en essayant de livrer à temps la Potiche qu’elle destine au Concours de la Journée de la Femme.
C’est l’occasion de voir comment la littérature submerge une lectrice un peu fêlée, et surtout de découvrir la folie, la drôlerie et la force subversive des monologues écrits par Marie Nimier et réunis sous le titre « La Violence des Potiches ».
LE MOT DU METTEUR EN SCENE
Quelle importance a le livre sur notre imagination ?
Quel rapport entretenons-vous avec les auteurs qui nous passionnent ?
Qui sont ces pilleurs d’histoires que sont les auteurs ?
Aurions-nous pu les écrire, oser les mettre en pages nous mêmes ?
Qui ou quoi nous a donc retenu ?
La perspective de mettre face à face une lectrice et un auteur, d’affronter ces deux êtres, au cœur même du partage des pages noircies par l’une et dévorées par l’autre, c’est la curiosité même du propos de « La violence des potiches ». En s’immergeant dans l’univers de cette lectrice simple, au quotidien parfois compliqué mais résolument optimiste qui s’insurge contre le rapt de sa vie et de ses émotions par cet auteur contemporain, nous glissons avec humour et âpreté, violence et sensualité entre réalité et fiction.
Un cri d’amour, un cri d’humour porté bien haut par deux femmes extraordinaires : une comédienne aux multiples talents qu’est Isabelle de Botton et un auteur contemporain à la verve cinglante, Marie Nimier.
Plus qu’une rencontre, un compagnonnage exaltant qui rend hommage s’il en était besoin, à ceux qui nous ouvrent les yeux quand on ouvre leurs livres.
Jean-Pierre Hané
http://theatreauvent.blog.lemonde.fr/2017/06/18/la-violence-des-potiches-de-marie-nimier-avec-isabelle-de-botton-au-theatre-pixel-18-rue-guillaume-puy-84000-avignon-du-7-au-30-juillet-2017-relaches-les-11-22-et-23-juillet/
Extraits de presse
Un univers étrange, envoûtant, et réconfortant. L'infinie multiplicité de la féminitéDéborah Danblon (Bruxelles), La librairie francophone, France Inter, en janvier 2006.