Marie Nimier

Les confidences

Les confidences

Année de sortie: 2019

Éditeur: Gallimard

Une adaptation des Confidences a fait l'objet d'une lecture en peinture avec Patrick Pleutin.

Dans un appartement vide, simplement meublé de deux chaises, d’une table et d’un immense philodendron, Marie recueille, les yeux bandés, des confidences. Les confidents se sont inscrits anonymement. Ils se succèdent sur la chaise libre. Remords, regrets, culpabilité, mais aussi désirs, rêves, fantasmes se dévoilent. C’est parfois la première fois qu’ils osent les partager. Ils se livrent en peu de mots, en quelques minutes, comme un instantané, une photographie intime. Jusqu’à ce qu’un jour, Marie perde pied. La dernière confidence sera la sienne.

Extraits de presse

Marie Nimier a réuni les confidences d'anonymes. Son texte sensible dit les peurs et les remords ancrés en chacun de nous. (...) Toujours, les gouffres cachés de ces vies ordinaires nous bouleversent. Le livre est un concentré d'émotions.
Sylvie Tanette, Les Inrockuptibles, en janvier 2019.
Un câlin littéraire. Clairement la meilleure chose avec une couverture et des pages à l’intérieur qui me soit arrivée en 2019.
Sophie Astrabie, Blog , en janvier 2019.
Ce livre, écrit avec l'élégance et la légèreté espiègle qui sont la manière de l'auteur, ne doit pas se lire d'un seul jet. Juste par bribes. À petites doses. Sans y chercher plus de gravité qu'il ne veut montrer. Mais en y trouvant le plaisir d'empathies inattendues.
Monique Verdussen, Arts libres, supplément de la Libre Belgique, en janvier 2019.
Il s'en passe des choses dans toutes ces têtes, c'est un monde en soi, secret, mouvant, d'une grande puissance poétique, mais qui demeure en chacun ignoré. Marie soulève un coin du voile et ce qu'on entrevoit est magnifique
Isabelle Potel, Madame Figaro, en janvier 2019.
Littérairement réussi, humainement émouvant, intellectuellement stimulant. (...) En nous livrant ce qui fut longtemps caché, (la romancière)nous place devant la nature du plus intime en nous, et finalement en elle
Alice Ferney, Le figaro littéraire, en janvier 2019.
LES CONFIDENCES ? C'est un livre qui s'est emparé de moi... ÇA FAIT UN TOUT PETIT PEU PEUR MAIS C'EST JOUISSIF" Linn Lévy, RTS (Lausanne), émission VERTIGO
Linn Lévy, Vertigo, RTS, en janvier 2019.
Son masque et sa plume... Marie Nimier est une femme de parole. Elle vient d'en faire une singulière expérience. Un livre cocasse, drôle, effrayant.
Jérôme Garcin, L'Obs, en janvier 2019.
Face (aux confidents) la narratrice sensible encaisse, frémit, fatigue aussi. Peu à peu ces histoires lui reviennent comme des souvenirs, font surgir les siens et l'aident à comprendre ce qui l'anime. Pourquoi a-t-elle monté ce dispositif ? Qui attend-elle ainsi, les yeux bandés ? La réponse clôt le livre, apportant un éclairage essentiel à l'oeuvre de Marie Nimier
Gladys Marivat, Lire, en janvier 2019.
Lʹauteure a su mettre en écriture de petites anecdotes en apparence banales qui révèlent des secrets très profonds, à propos de la famille ou la sexualité, mais aussi des souffrances liées à la violence des relations de classes. Toujours, les gouffres cachés de ces vies ordinaires nous bouleversent. "Qu'est-ce que les gens retiennent et souhaitent partager de leur vie? Cela me passionne. Comme dans un rêve, il y a un travail de condensation, d'éclatement, de déplacement." Marie Nimier sera en résidence d'écriture à Montricher l'été prochain où elle poursuivra sa récolte d'histoires intimes. L'expérience des confidences n'a pas encore livré son dernier secret.
Sylvie Tanette, Radio Télévision Suisse, en janvier 2019.

Les confidences anonymes font écho à sa propre confidence, manifestant leur universalité et brisant les différences subjectives. C'est dans cette confusion entre réalité et invention, entre l'alter et l'ego, que "Les confidences" s'avère être une oeuvre puissante et ensorcelante

Auguste Schuliar, Libération, en janvier 2019.
Dans cette liberté qui résonne de vérité, elle trouve sa place de romancière, d'auteure de théâtre, d'héritière de secrets. Un livre puissant, intime, universel et inspiré
Christine Ferniot, Télérama, en janvier 1970.
Du lycéen romantique qui se demande s'il a du charme à cette jolie femme souffrant pour toujours de la légère moustache qui ombrait sa lèvre, du type fantasmant sur les majorettes à ce père gaga de ses jumeaux mais -écrasé par les responsabilités - rêvant de les perdre en forêt, on jubile, passant non-stop du sourire à l'émotion.
Gilles Chenaille, Marie-Claire, en janvier 1970.