Marie Nimier

Le Palais des Orties

Le Palais des Orties

Année de sortie: 2020

Éditeur: Gallimard

« Une jeune fille se tient au milieu du chemin. Blouson et short en jean, sans ourlet le short, un peu court pour la saison, découvrant des jambes nues que le chien flaire avec insistance.

Sa voix est grave, légèrement poudrée.

— Je cherche, dit-elle, le Palais des Orties. »

Quelque part en France, une campagne modeste, un peu défigurée. Au fond d’une vallée, à quelques kilomètres d’un village, des hangars recouverts de tôles mangées par la rouille, une ferme où tout serait à reconstruire. Autour, des champs d’orties.

Nora et Simon vivent là avec leurs deux enfants. Ce n’est au départ ni un choix ni un rêve. Ils gagnent leur vie avec une plante que tout le monde arrache. L’ambiance est gaie, plutôt. On se serre les coudes. On est loin du bon vieux temps, avec sa trayeuse, ses odeurs de corne roussie et son hachoir à manivelle, loin des exploitations à grande échelle et de l’agriculture bio et raisonnée. C’est la débrouille.

Et puis, un jour, arrive une jeune fille avec son sac à dos. Frederica. Fred fait du woofing. Contre le gîte et le couvert, elle offre ses bras.

Le Palais des Orties est un roman d’amour et de métamorphoses, le récit d’une passion brûlante entre deux femmes.

Extraits de presse

Experte ès nature, l'auteur de la Reine du Silence dévide magnifiquement l'écheveau des sentiments. Et explore avec maestria les tréfonds du désir.
Marianne Payot, L'express, en janvier 2020.
Dans une vallée oubliée qu’elle décrit comme personne, avec son « froid sec et vertueux qui dit au cerisier de retenir ses fleurs », Marie Nimier, cette botaniste amoureuse, compare la lente et irrépressible montée du désir aux orties qui prospèrent « en terrain perturbé », font tomber les clôtures et finissent par envahir les champs. Attention, ce roman peut provoquer, chez le lecteur, de délicieuses démangeaisons. On les apaisera avec des feuilles de plantain et de Marie Nimier.
Jérôme Garcin, L'Obs, en janvier 2020.
D'une écriture presque blanche, insistant sur les détails, Marie Nimier nous serre la gorge et signe ce qui compte comme les plus belles pages de son oeuvre
Jean-Rémi Barland, La Provence, en janvier 2020.
Dans «Le Palais des orties», la lauréate du Prix Médicis pour «La Reine du silence», s’ébroue en liberté, explorant la campagne et le quotidien, repoussant les limites et les préjugés.
Eléonore Sulser, Le Temps, en janvier 2020.
Dans "Les Confidences" en 2019, Marie Nimier donnait vie aux petites histoires racontées par des anonymes qui cachaient parfois de lourds secrets. Son nouveau livre, "Le Palais des Orties", se classe plutôt dans les romans d'amour qui sortent joyeusement des sentiers battus.
Pierre Philippe Cadert, RTS, en janvier 2020.
Un livre de résistance à une époque. C'est frais, sensuel, sans cliché.
Olivia de Lamberterie (ELLE), Le masque et la plume, en janvier 2020.
Je conseille aux messieurs de lire Le Palais des Orties, car ils sauront comment les femmes sont... très contentes ! Une liberté, une intensité, une drôlerie... On en apprend beaucoup sur le plaisir féminin.
Patricia Martin (France Inter), Le masque et la Plume, en janvier 2020.
C'est le premier livre sur les pionniers du monde d'après. J'aime beaucoup ce livre, sa sensualité.
Jean-Claude Raspiengeas (La Croix), Le masque et la Plume, en janvier 2020.
Chapeau Marie Nimier ! Il y a une malice... C'est malicieux... J'ai trouvé ce livre désopilant. Mais pourquoi n'est-il pas sur la liste du Goncourt ?
Arnaud Vivian (Transfuge), Le Masque et la Plume, en janvier 2020.
Si on devait retomber dans le confinement, c'est le livre qu'il faudrait lire absolument !
Jérome Garcin (L'Obs), Le Masque et la Plume, en janvier 2020.
L’auteur offre une réflexion brûlante sur l’avenir, à travers la renaissance et les passions d’une femme.
Alice Develey, Le Figaro littéraire, en janvier 2020.
Un roman lumineux oscillant entre métamorphoses et passion brûlante, une pépite de cette rentrée littéraire 2020
Caroline Pigeon, Paris-Normandie, en janvier 2020.
Marie Nimier établit tout un système de correspondances, d’échos et de résonances entre les différents motifs qui composent son texte. Ainsi l’ortie, plante sauvage que Nora et Simon ont réussi a domestiquer, plante urticante qui peut se révéler bienfaitrice, peut être vue comme une représentation végétale de Frederica. Derrière une apparente légèreté, Nimier élabore un travail méticuleux, où chaque mot peut être compris de différentes manières, cache une autre information que lui-même.
Tanette, Sylvie, AOC, en janvier 2020.