Marie Nimier

La Plage

La Plage

Année de sortie: 2016

Éditeur: Gallimard

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Extraits de presse

Marie Nimier ou l’anti-routine. Loin de « Je suis un homme » (2013), l’auteur de « La Reine du silence » nous entraîne à « La Plage ». Dans ce bref roman, aussi original que diablement maîtrisé, trois personnages – l’inconnue, le colosse et la petite – jouent une partition subtile autour de la filiation et de l’amour. Hymne aux cinq sens, à la nature et à la belle prose, « La Plage » surgit comme un rayon de soleil dans le ciel hivernal.
Marianne Payot, L'Express, en janvier 2016.
Le premier roman de Marie Nimier s'intitulait Sirène et son ton doux amer pour parler de la passion et l'enfance, de l'émotion et de la nostalgie était déjà bouleversant. On retrouve, trente ans plus tard, cette puissance romanesque décuplée par l'expérience, mais également un goût du jeu, cruel et délicat, pour exprimer la douleur sans avoir à la décrire. Marie Nimier alterne magnifiquement le détail quotidien et le symbole surpuissant.
Christine Ferniot, Télérama, en janvier 2016.
La Plage met en scène trois personnages que le hasard réunit dans un ailleurs où seule la nature existe. Un homme, une très jeune adolescente et cette femme en fuite, épuisée, qui n’aspire qu’au silence et à la mer. De leur compagnonnage éphémère et intense naît une étrange poésie, hymne au lâcher prise et à la sensualité.
Kathleen Evin, France Inter, l'Humeur vagabonde, en janvier 2016.
Ce roman court et dense est un hymne à la reconstruction par le corps, par les émotions. Le lecteur est bercé par la beauté de cette plage où l’eau n’a jamais aussi bien joué sa fonction d’absolution. Le soleil est palpable entre les lignes et irradie. Ce roman est d’une grande puissance symbolique et émotionnelle. Mais l’auteure ne s’arrête pas là et propose avec une mise en abîme fort réussie une réflexion sur le pouvoir de la description par les sens et cette beauté des choses que l’on ne peut apercevoir qu’après les avoir longuement regardées.
Bénédicte Junger, Entre les lignes, en janvier 2016.
On dirait une chanson triste, un jeu de tarot, un herbier jauni au soleil, ou un conte de Perrault retouché par Moravia dans une lumière de Matisse. Etonnant roman, où les odeurs - sucrées, salées, fleuries, boisées, caoutchouteuses - enivrent, où les couleurs explosent, où la nature brûle et où, sous la mélancolie, les corps exultent. Les fidèles de la mutine et insolente Marie Nimier seront surpris autant qu'envoûtés par cette fable minérale dont la romancière laisse au lecteur le soin d'imaginer l'épilogue.
, L' Obs, en janvier 2016.
La force romanesque de Marie Nimier tient dans une palette riche en impressions et émotions. Rien n'est donné. Mais tout est maîtrisé. Intense. Evanescent. Très attachant.
Monique Verdussen, La Libre Belgique, en janvier 2016.
Empreint d'une sensualité qui affleure autant de l'eau qui sourd de la roche que de la mise en scène toute naturelle de personnes nues, "La Plage" baigne dans un flou maîtrise. Nimbé d'une lumière solaire qui éblouit, ce roman où quelques êtres humains sont rapprochés par les circonstances est aussi un instant de chaleur amoureuse bienvenue.
Daniel Fattore, La Liberté, en janvier 2016.

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