Marie Nimier

La Nouvelle Pornographie

La Nouvelle Pornographie

Année de sortie: 2000

Éditeur: Gallimard

La nouvelle pornographie est sur la liste du Prix Goncourt, et donc sur celle du Prix Goncourt des lycéens.

Il a été choisi pour accompagner La Girafe et L'hypnotisme à la portée de tous dans un coffret Folio "Marie Nimier"

4ème de couverture

«- Nous allons initier un courant original, Marie, quelque chose qui sera à la pornographie ce que la nouvelle cuisine est à l'ancienne. Moins chargée, moins sauçue, plus inventive...
L'éditeur riait en se frottant les mains, il était emballé, conquis par son propre titre. Il déchira une page de son carnet et me la tendit.
- Vous imaginez la couverture, un aplat de couleur mate, du rose peut-être, un rose chair, et l'impact de ces mots ?
L'éditeur avait écrit : "LA NOUVELLE PORNOGRAPHIE".
La couverture, je la voyais, mais ce que j'avais du mal à imaginer, c'était mon nom de famille, et mon prénom, accolés à ces vingt-deux lettres.
Et la tête de ma mère.»

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Extraits de presse

Ni manuel pour une sexualité heureuse ni essai polémique sur la littérature contemporaine, encore moins enquête sur les moeurs de notre temps, "La nouvelle pornographie" est d'abord un roman sur le métier d'écrivain, quand la métaphore éculée de l'écriture comme jouissance et le rapprochement facile entre sexe et texte se trouvent à la fois décortiqués et détournés.
Tiphaine Samoyault, Les inrockuptibles, en janvier 1970.
La Nouvelle Pornographie est un livre étrange, d'une écriture fine et maîtrisée qui joue si joyeusement avec le genre érotique qu'on en oublie presque l'autre propos plus discret de l'auteur. L'impudeur, nous dit-elle en filigrane, n'est pas là où la morale classique pourrait la chercher : il est des obscénités qui ne doivent rien aux pratiques pornographiques, mais plutôt au malheur, à la solitude, à la lâcheté. Aux mensonges d'une société qui cherche à nous persuader que la vie, c'est comme la pub : torride !
Michèle Gazier , Télérama, en janvier 1970.
Ce que Marie Nimier réussit le mieux, ce sont ses commencements, comme Petit Jean des Plaideurs. À leur sortie, ses romans sont fort bien accueillis par la presse et le public. Elle passe la haie de Bouillon de Culture avec élégance. C'est au moment de la distribution des prix que cela se gâte. Les membres des jurys l'oublient; qu'ils l'aient louée ou pas; en privé ou dans des journaux, s'ils sont chroniqueurs littéraires. C'est dommage pour elle et pour "La nouvelle pornographie" - un pari dangereux aussi - qui est réussi, fort bien écrit et plein d'humour.
Pierre Canavaggio , Revue des deux mondes, en janvier 1970.

Traductions